Quel matériel emporter lors de vos sorties urbex ?

Votre première sortie urbex est programmée mais vous avez peur d’oublier quelque chose ? La question est au demeurant très simple pour un pratiquant, mais pourtant indispensable pour tout explorateur. Je vais donc essayer, au travers de cet article, de dresser l’inventaire idéal (à mes yeux). Autant prévenir avant de me faire lapider sur la place publique, je n’ai pas du tout la prétention d’établir LA liste, mais simplement de vous parler d’un certain nombre d’objets indispensables pour moi lors de mes sessions urbex.

Premièrement, et certainement un des éléments les plus importants : le sac. Pour ma part, j’ai en ma possession le modèle 102 AW de LowePro. Celui-ci m’avait séduit par son faible encombrement et ses rangements intérieurs très pratiques. Cependant, si ce sac en bandoulière est parfait pour un début, il montre très rapidement ses limites une fois que les objectifs et autres accessoires se multiplient. Le changement est déjà prévu avec le passage à un bon vieux sac à dos, tout en conservant le LowePro pour de petites sorties.

Vient ensuite un autre élément indispensable : l’appareil photo. Personnellement, je suis en possession d’un Canon EOS 600D (après avoir débuté avec un modeste 1000D, histoire de me familiariser avec les règles de la photographie). Déjà des envies de changer de boîtier, mais ça n’est pas le sujet du jour. Le dit appareil est très important dans notre listing, car sa taille va directement influer sur la place disponible pour le reste des accessoires. Sûr qu’avec un 5D Mark II ou tout autre boîtier pro, l’espace restant sera restreint (et le sac un peu moins agréable à trimballer toute la journée).
Qui dit appareil photo, dit objectifs. En exploration, inutile d’embarquer toute votre collection avec vous, mais il vous faudra plutôt adapter votre équipement selon vos habitudes. Dans mon cas, mon Sigma 10-20mm reste constamment fixé sur le boîtier, tandis que le Tamron 18-200mm reste dans le sac au cas où. J’embarque également le précieux Canon 50mm en permanence, en raison de son très faible encombrement.

Voyez la relation fusionnelle de cet explorateur avec son trépied !

Une des conditions particulières de l’exploration urbaine est la découverte de lieux, en majorité, très sombres. Les basses lumières imposent donc un trépied. Après avoir acheté un trépied d’entrée de gamme à mes débuts et qui a très rapidement rendu l’âme, je suis passé au Manfrotto MKC3-H01. Compact et léger, ce modèle est parfait pour mes sorties. Seul bémol, il a été conçu pour un poids max. de 1,5 kg et ne fera donc plus l’affaire si changement d’appareil il y a. En attendant, sa qualité de fabrication et son poids plume en font un compagnon idéal !

Parlons maintenant des “petits” accessoires que j’emporte avec moi. On y trouve une télécommande sans-fil pour les déclenchements à distance et poses en mode Bulb, une lampe frontale (histoire de garder les mains libres) et des lampes de doigts pour divers effets d’éclairage. Au niveau de l’éclairage, des baladeuses vont bientôt venir compléter l’attirail dans le but d’accentuer les jeux de lumière.

Magnifique exemple d’un éclairage bien pensé. © Urbex.fr/Schwarze Katze

L’urbex n’est pas à la portée de tout le monde et n’est pas une activité à prendre à la légère. Je ne recommanderai donc jamais assez de se munir d’un kit de survie (plus que nécessaire selon la dangerosité des lieux) ainsi que de quoi s’alimenter et s’hydrater. Pour les amateurs d’usine désaffectées et souterrains, ne surtout pas négliger le port du casque ! On pourra également citer des gants (éviter les moufles…), du cordage, un canif, kit de crochetage (à vos risques et périls), etc. Hors matériel, il est également primordial de prévenir quelqu’un de votre entourage en lui donnant les coordonnées de vos visites (merci à ceux qui m’auront très justement fait remarquer mon oubli). Attention également à partir en exploration avec une batterie de téléphone portable complètement chargée !

Petit moment de publicité, puisque je ne pouvais pas faire un tel article sans parler du site de l’ami Manu : la Quincaillerie de l’urbex. Proposant un grand nombre de solutions d’éclairage et autres accessoires testés et approuvés par le propriétaire, c’est LE site de l’explorateur.

Au final, ceci n’est qu’une liste (assez orientée par rapport à la photographie, je dois l’avouer) ayant pour but de rappeler les fondamentaux et devra avant tout, répondre à vos besoins et aux particularités des lieux visités. Chacun a ses habitudes et la taille de votre sac limitera forcément le nombre d’accessoires que vous emporterez.
À vous de nous faire partager le contenu de votre paquetage et/ou autres grigris qui ne vous quittent jamais lors de vos sessions urbex !